La forêt, c’est l’intérieur, on se bute, on avance, l’espace se bouche, pour revenir finalement à un chemin, une perspective, un rayon lumineux.

La forêt nous enchante à l’ombre quand le soleil est trop violent, ou nous angoisse quand elle devient trop épaisse, pour revenir finalement à un chemin, une perspective, un rayon lumineux.

La forêt dans les saisons qui se succèdent est avec nous sans lassitude, elle nous pénètre, le matin elle nous réveille, à midi c’est l’appétit de la vie et le soir on est face à l’éternel d’un coucher de soleil, ou d’un ciel gris aux reflets d’une pluie qui va tomber.

Jeanne Lacombe 2003